Publié dans Editorial

Avec qui ?

Publié le mercredi, 26 mai 2021

Le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina entamera incessamment, d’ici deux mois, le second mi-mandat. Une période décisive qui déterminera l’avenir politique du jeune Président.
Selon la déclaration de Rajoelina, en personne, à Ihosy, capitale de la Région Ihorombe, la deuxième partie de son mandat de cinq ans sera placée sous le signe du travail laborieux et à une vitesse accélérée, à la hauteur du TGV. En effet, dans le cadre de ses tournées régionales pour inaugurer les réalisations, des « zava-bita », le Chef de l’Etat rassure le peuple qu’on va enclencher la vitesse supérieure. Il en faut bien pour rattraper les retards dus, entre autres, à la pandémie de Covid-19. Au terme de son mandat, le Président Rajoelina  s’engage à concrétiser le « Velirano » (de I à XIII).
Le premier mi-mandat débuta le 19 janvier 2019, date de l’investiture solennelle à Mahamasina. Le démarrage aura été poussif. Comme dans tout nouveau régime, la première année servira toujours à jeter les bases de la nouvelle orientation. Une période souvent difficile et délicate dans la mesure où elle exige aux nouveaux dirigeants la maîtrise sinon la compétence de chacun, dès le départ, dans le domaine qu’on lui a confié. Maintenant, on arrive au terme du premier mi-mandat, forcément la donne change ou à changer.
Cependant, « avec qui ? » C’est la question maîtresse voire la plus importante qui revient mille fois à l’esprit. Les observateurs affûtés et même les simples citoyens s’interrogent « Avec quelle équipe le Président compte-t-il composer pour finir en … beauté son mandat ? » Le pays a besoin d’un nouveau souffle. Et des questions subsidiaires s’imposent. « Va-t-il maintenir la même configuration tant à la Présidence qu’au Gouvernement ? » « Qui seront les écartés et les heureux élus pour continuer la route ? » Gardera-t-il le même tandem « Rajoelina-Ntsay » ? Etc. En tout cas, le Président aura du pain sur la planche. Mais, en tant que Chef d’Etat, il doit trancher,  sur le vif s’il en faudra. Et le plus tôt sera le mieux.
Pour réussir la manœuvre, le Président Rajoelina se doit de déjouer le piège tendu par la problématique due à la question « remaniement total ou partiel ». Une dialectique qu’il va falloir démêler avec tact et subtilité. 
Une bonne partie de l’opinion se penche ou aspire à une nouvelle équipe à 100%, fraîche et dynamique, apte à suivre le rythme accéléré mais non précipité imposé par le Chef. Nombre des membres du Gouvernement actuel montrent, sans le vouloir, les traits d’essoufflement. Seulement, le Président ne peut ou ne doit pas se permettre de balayer tous et confier toutes les tâches si délicates et difficiles à des novices. C’est une maladresse de la part d’un commandant de troupe responsable d’envoyer au front des soldats ne maîtrisant pas le minimum des techniques de combat ou le maniement d’armes. La période si courte du second mi-mandat n’offre aucune marge de manœuvre aux « stagiaires ». De toute manière, le pays regorge d’élites ou de « olo-manga ».
« A qui, donc ? » C’est la question ! Sans vouloir bousculer le Président, il faut tout de même se démener. Le facteur temps ne joue point en sa faveur.
Ndrianaivo


 

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Editorial

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    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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